Une enquête montre que même la population des grandes zones urbaines dont le revenu moyen est de 13 à 18 millions de VND par mois a également des difficultés à acheter une maison.
Dans un rapport récent, l'Association vietnamienne des agents immobiliers (VARS) a cité les données de l'enquête sur le niveau de vie de la population de 2023 menée par l'Office général des statistiques, montrant que 20 % de la population de certaines localités comme Hanoï , Hô-Chi-Minh-Ville ou Da Nang dispose d'un revenu moyen de 13 à 18 millions de VND par mois. Ce groupe peut se permettre d'acheter une maison dans une grande zone urbaine sans avoir besoin de l'aide de l'État. Cependant, en réalité, même ce groupe a des difficultés à accéder à la propriété.
VARS a calculé qu'un ménage de deux salariés appartenant à la tranche des revenus élevés dispose d'un revenu total d'environ 30 millions de VND par mois, soit 360 millions de VND par an. Selon les règles financières, le coût du logement ne devrait pas dépasser un tiers du revenu, soit environ 80 millions de VND par an. Parallèlement, les prix des appartements à Hanoï et Hô-Chi-Minh-Ville fluctuent actuellement entre 40 et 70 millions de VND/m², ce qui signifie qu'un appartement de 60 m² coûte entre 2,5 et 3,5 milliards de VND.
Pour l'achat d'un appartement d'une valeur de 3,5 milliards de VND, l'acheteur doit emprunter 70 % (environ 2,45 milliards de VND) à la banque à un taux d'intérêt de 8 % par an pendant 20 ans, avec des mensualités d'environ 25 à 27 millions de VND, soit plus de 300 millions de VND par an. Or, sa capacité de paiement n'est que d'environ 80 millions de VND par an. Cela montre que devenir propriétaire dans les grandes villes représente un défi de taille, même pour les personnes à revenus élevés.
M. Doan Quoc Duyet, directeur général de la société immobilière Tin Thanh, a déclaré que les prix de l'immobilier dans les grandes villes sont actuellement trop élevés par rapport aux revenus des travailleurs. Cette situation est due à l'augmentation de l'immigration et à la concentration des investissements publics dans quelques zones, ce qui entraîne une hausse continue des prix de l'immobilier. Si la demande de logements de milieu de gamme et abordables est forte, l'offre est rare, tandis que le segment haut de gamme domine toujours le marché. Même en 2024, certains projets dépasseront encore les 100 millions de VND/m².
Avec un prix de 50 à 70 millions de VND/m² pour un appartement de milieu de gamme, les travailleurs ordinaires doivent travailler plus de 20 ans pour économiser suffisamment. La plupart des acheteurs doivent emprunter à la banque 50 à 70 % de la valeur du bien, ce qui les expose à une forte pression sur les taux d'intérêt et le remboursement de leurs dettes. Par conséquent, nombreux sont ceux qui hésitent à acheter un logement par crainte de s'endetter.
Ils choisissent plutôt de louer une maison et d'économiser progressivement. D'autres, après avoir longtemps travaillé en ville mais ne pouvant toujours pas se permettre d'acheter une maison, doivent accepter de quitter la ville pour retourner à la campagne afin de trouver d'autres opportunités. De nombreuses jeunes familles de la génération 9X et de la génération Z choisissent également de louer une maison, de se concentrer sur le développement de leur entreprise, d'investir dans des finances pour augmenter leurs revenus, puis d'envisager l'achat d'une maison.
En réalité, l'achat d'un logement est toujours un défi pour les travailleurs ordinaires. Les prix de l'immobilier étant déterminés par le marché, les personnes à revenus moyens doivent développer des sources de revenus complémentaires et envisager d'emprunter pour acquérir un logement lorsque les conditions s'y prêtent. S'ils ne peuvent pas se permettre d'acheter une maison en centre-ville, ils peuvent commencer par un bien immobilier en banlieue et le moderniser progressivement. Il est important de saisir l'opportunité d'acquérir un logement jeune, car les prix des maisons augmenteront plus tard.
M. Duyet a également conseillé aux acheteurs de maison de calculer soigneusement leur capacité financière et de ne pas emprunter plus de 50 % de leur revenu mensuel pour éviter de tomber dans la pression de l'endettement.
Source : https://nld.com.vn/gia-ban-can-ho-cao-nhieu-nguoi-chon-giai-phap-thue-196241216202236843.htm
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