Plus tôt ce mois-ci, la Federal Aviation Administration (FAA) américaine a immobilisé au sol 171 Boeing 737 MAX 9 après la rupture du fuselage d'un avion d'Alaska Airlines en plein vol. L'appareil n'était en service que depuis huit semaines avant l'incident.
La FAA a indiqué que le Boeing 737-900ER ne faisait pas partie de la nouvelle flotte MAX, mais qu'il possédait le même système de verrouillage de porte. Par conséquent, le 21 janvier, l'agence a émis une « alerte de sécurité exploitant ».
Boeing 737 MAX 9 à l'usine de Renton, Washington (États-Unis). (Photo : AFP/VNA)
L'avis de la FAA indique que certaines compagnies aériennes ont effectué des inspections supplémentaires des loquets de sortie de secours dans la zone médiane du fuselage du 737-900ER « et ont découvert des déficiences de boulons lors des inspections de maintenance ».
En réponse à cette décision, un porte-parole de Boeing a affirmé que la société soutenait toujours la FAA et les clients de la manière la plus complète possible pour surmonter ces erreurs.
Le Boeing 737-900ER totalise plus de 11 millions d'heures de vol et 3,9 millions de cycles de vol. Bien que la FAA ait confirmé que le loquet de porte ne pose pas de problème, elle encourage néanmoins les compagnies aériennes à effectuer des inspections visuelles pour s'assurer de l'absence d'erreurs.
Dans la conception de Boeing, les avions 737-900 et MAX 9 seront équipés d'un arrêt de porte supplémentaire ou d'une sortie de secours supplémentaire si la compagnie aérienne souhaite installer des sièges supplémentaires pour les passagers.
(Source : Journal Tin Tuc)
Source
Comment (0)