Les athlètes féminines participant aux Championnats du monde d'athlétisme de Tokyo devront suivre une nouvelle procédure, mise en place par leurs fédérations respectives. Un test génétique déterminera la présence ou l'absence du gène de la région déterminante Y, responsable du développement sexuel masculin. Ce test permet de déterminer le sexe biologique au niveau génétique.
World Athletics annonce le lancement de tests génétiques
Cette méthode a été utilisée aux Jeux olympiques de 1992 et 1996 ; cependant, le Comité international olympique a par la suite abandonné la détermination du sexe aux Jeux olympiques, car le test génétique SRY pouvait être discriminatoire envers les femmes présentant des troubles du développement sexuel, tels que les troubles intersexués. Cependant, World Athletics assure que le test est très précis et que le risque de faux négatifs ou de faux positifs est extrêmement faible.
La fédération a ajouté que les athlètes pourraient faire appel des résultats auprès du Tribunal arbitral du sport et a souligné que ceux qui refuseraient les tests seraient interdits de participer à des événements de classement mondial, mais pourraient participer à des compétitions alternatives non classées.
L'instance dirigeante mondiale de l'athlétisme a campé sur ses positions, imposant une interdiction en 2023 pour empêcher les athlètes transgenres de participer à des compétitions internationales et annonçant la création d'un groupe de travail chargé de poursuivre l'enquête sur la question. Le Groupe de travail sur la diversité des genres des athlètes a approuvé les derniers protocoles en mars dernier, après une année d'étude des évolutions juridiques, scientifiques , sportives et sociétales relatives aux athlètes de genres divers.
Le groupe de travail a également constaté que la suppression de la testostérone ne réduirait que partiellement l'avantage global des hommes en athlétisme, et que World Athletics consoliderait également sa réglementation pour les athlètes souffrant de dysphorie de genre et les athlètes transgenres. La réglementation actuelle pour les athlètes souffrant de dysphorie de genre exige qu'elles réduisent leur taux de testostérone à un certain niveau pendant au moins six mois pour pouvoir participer à une compétition internationale féminine.
Source : https://bvhttdl.gov.vn/dien-kinh-the-gioi-cong-bo-trien-khai-xet-nghiem-gen-20250808095902457.htm
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