Le 30 septembre, la Commission permanente de la culture et de l'éducation de l'Assemblée nationale a travaillé avec le ministère de l'Éducation et de la Formation sur les résultats de la mise en œuvre des tâches en 2024, le programme de travail prévu en 2025, le plan budgétaire de l'État pour 2024 et l'estimation du budget de l'État pour 2025.
Lors de la réunion, le Comité permanent a hautement apprécié les résultats positifs du secteur de l’éducation au cours de l’année scolaire 2023-2024.
Par ailleurs, la Commission permanente de la culture et de l'éducation de l'Assemblée nationale a examiné plusieurs questions, demandant des éclaircissements au ministère de l'Éducation et de la Formation, notamment celles relatives à l'enseignement du vietnamien aux Vietnamiens résidant à l'étranger ; aux différences dans le choix des formules d'examen de fin d'études secondaires ; à l'intégration progressive de l'anglais comme deuxième langue à l'école ; au développement de la culture scolaire ; à l'intégrité académique. S'y ajoutent les questions de financement et d'investissement dans l'éducation ; à l'élaboration de la loi sur les enseignants ; à l'enseignement et à l'apprentissage supplémentaires ; à l'admission en seconde année.
Lors de la réunion, le ministre de l'Éducation et de la Formation, Nguyen Kim Son, a souligné les réalisations majeures du secteur de l'éducation au cours de l'année écoulée. Concernant les objectifs pour 2025, il a indiqué qu'il restait encore beaucoup à faire, notamment la mise en œuvre de la Stratégie de développement de l'éducation et de la formation à l'horizon 2030, avec une vision à l'horizon 2045 ; l'organisation de l'examen de fin d'études secondaires en 2025 ; et la synthèse de la première phase de mise en œuvre du Programme d'enseignement général de 2018. Le ministère de l'Éducation et de la Formation consacre également des ressources prioritaires à l'achèvement de l'élaboration de la loi sur les enseignants, aux résolutions de l'Assemblée nationale sur l'universalisation de l'éducation préscolaire pour les enfants de 3 à 5 ans et à l'innovation du programme d'éducation préscolaire.
Le premier problème, et selon le ministre, le plus difficile et le plus difficile, « le secteur de l'éducation ne peut pas le résoudre seul », nécessitant le soutien et la coordination de la Commission de la culture et de l'éducation de l'Assemblée nationale, est le travail de rationalisation après le collège, le recrutement des élèves jusqu'à la 10e année et la résolution des places scolaires pour les élèves.
Expliquant la tension liée à l'examen d'entrée en seconde dans de nombreuses localités, le ministre a évoqué les raisons de cette position sur la répartition des élèves et l'orientation professionnelle : dans de nombreuses localités, il n'y a pas nécessairement de pénurie de places d'études, mais une pénurie d'écoles publiques, notamment d'écoles publiques de qualité ; la concurrence est rude pour les écoles publiques de qualité, dotées d'enseignants compétents et à bas prix. Parallèlement, les localités n'ont aucune base pour construire des écoles en raison de la réglementation sur les taux de répartition des élèves au lycée.
Le ministre espère que la Commission de la culture et de l'éducation de l'Assemblée nationale se prononcera pour ajuster les politiques macroéconomiques afin de garantir des places dans les écoles publiques pour les élèves après avoir obtenu leur diplôme d'études secondaires.
Le rapport du ministère de l'Éducation et de la Formation a également souligné certaines lacunes et limitations. La pénurie d'enseignants persiste dans de nombreuses localités, le recrutement local est encore lent et ne permet pas de pourvoir tous les postes assignés, ce qui compromet l'assurance et l'amélioration de la qualité de l'éducation, en particulier l'obligation de doter les écoles d'un nombre suffisant d'enseignants pour chaque matière, conformément au Programme d'enseignement général de 2018.
On constate encore une pénurie d'écoles et de salles de classe dans certaines localités, notamment dans les zones urbaines, les parcs industriels, les zones franches d'exportation, les zones à minorités ethniques et les zones montagneuses, ainsi que dans les régions aux conditions socio- économiques particulièrement difficiles. L'offre de formation universitaire a progressé, mais elle se concentre dans des secteurs et des domaines à fort potentiel de socialisation, comme l'économie, la finance ou des secteurs à forts besoins en ressources humaines, tandis que les sciences fondamentales et les sciences sociales ne sont pas attractives pour les apprenants.
Dans ses remarques finales, le président de la Commission de la culture et de l'éducation de l'Assemblée nationale, Nguyen Dac Vinh, a demandé au ministère de l'Éducation et de la Formation de continuer à revoir les politiques et les stratégies en matière d'éducation et de formation ; de continuer à persévérer dans la mise en œuvre d'une innovation fondamentale et globale dans l'éducation et la formation conformément à la conclusion n° 91 du Politburo ; et de recommander au gouvernement de publier prochainement la Stratégie de développement de l'éducation et de la formation à l'horizon 2030, avec une vision à l'horizon 2045.
Le ministère de l'Éducation et de la Formation doit continuer à se concentrer sur la gestion étatique de l'éducation et de la formation, renforcer l'inspection et les examens, et s'efforcer de résoudre les problèmes émergents et urgents. Parallèlement, nous devons continuer à développer la culture scolaire, garantir l'équité dans l'éducation, lutter contre le fléau de la réussite et mettre en œuvre la perspective d'un apprentissage réel, de vrais examens et de vrais talents.
Dans les prochains temps, la Commission de la culture et de l'éducation de l'Assemblée nationale mènera une supervision thématique sur le développement de ressources humaines de haute qualité.
PHAN THAO
Source : https://www.sggp.org.vn/can-dieu-chinh-chinh-sach-bao-dam-cho-hoc-trong-truong-cong-lap-cho-hoc-sinh-vao-lop-10-post761468.html
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