Le ministère chinois de la Sécurité publique a publié un article sur les réseaux sociaux le 13 juin, félicitant l'homme du nom de Zhang d'avoir appelé une ligne d'assistance téléphonique pour signaler les quatre documents militaires , et appelant le public à la vigilance face aux enjeux de sécurité nationale. Le message ne précisait pas les documents classifiés.

Des soldats de l'Armée populaire de libération (APL) défilent à Pékin, en Chine, en octobre 2019.
Selon la publication, M. Zhang est un ancien employé d'une entreprise publique et collectionne les journaux et magazines militaires. En passant devant une boutique de ferraille, il a découvert un sac rempli de livres militaires et en a acheté quatre volumes pour environ 6 yuans (21 000 VND).
De retour chez lui, M. Zhang a examiné les livres et s'est rendu compte qu'ils étaient classés comme documents confidentiels. Il les a donc signalés à la ligne d'assistance téléphonique de la sécurité publique. Immédiatement après l'information, des agents du ministère chinois de la Sécurité d'État se sont rendus au domicile de M. Zhang et ont saisi les documents.
Les autorités chinoises ont déclaré que les livres récupérés faisaient partie de huit volumes de 200 documents secrets destinés à être détruits. Elles ont également indiqué que deux militaires chinois chargés de déchiqueter les documents les avaient secrètement vendus à une casse pour moins de 100 000 dongs (4,50 dollars américains) pour 30 kilogrammes de livres. L'incident n'a pas donné lieu à une fuite de renseignements significative, mais les deux officiers seront néanmoins poursuivis en justice selon la loi chinoise.
L'article a été republié par les médias chinois pour sensibiliser le public à l'importance de la sécurité nationale à un moment où les tensions augmentent concernant la possibilité de vol ou de transfert d'informations classifiées.
Le ministère chinois de la Sécurité d'État appelle régulièrement le public à signaler les cas d'espionnage étranger. En avril 2023, Pékin a profondément modifié sa loi anti-espionnage, élargissant ainsi la définition de l'espionnage et interdisant le transfert d'informations relatives à la sécurité nationale. Par ailleurs, plusieurs cabinets de conseil chinois et entreprises étrangères opérant en Chine ont fait l'objet d'enquêtes pour possession ou partage de secrets d'État.
Source : https://thanhnien.vn/2-nhan-vien-quan-su-trung-quoc-ban-lo-tai-lieu-mat-chua-toi-100-ngan-dong-18524061415431496.htm
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