La première audience devant la Cour constitutionnelle de Corée du Sud dans l'affaire de destitution du président Yoon Suk Yeol s'est terminée après seulement quatre minutes en raison de l'absence de Yoon.
L'audience du 14 janvier a eu lieu exactement un mois après la destitution de Yoon Suk Yeol par le Parlement sud-coréen, le 14 décembre 2024. Yonhap a rapporté qu'en raison de l'absence de Yoon, l'audience s'est terminée prématurément après seulement quatre minutes. La deuxième audience aura lieu le 16 janvier, et le tribunal poursuivra le procès, que Yoon soit présent ou non.
La Cour constitutionnelle de Corée du Sud tient sa première audience sur la destitution du président Yoon Suk Yeol
Les avocats de Yoon avaient précédemment déclaré que le président n'assisterait pas à l'audience en raison de préoccupations concernant sa sécurité personnelle, alors que les enquêteurs sud-coréens tentent de l'arrêter pour des accusations de rébellion et d'abus de pouvoir liées au décret de loi martiale qu'il a publié début décembre.
Par ailleurs, l'avocat de M. Yoon a demandé que le juge Chung Kye-sun soit retiré de la liste des huit juges chargés de l'affaire de destitution, au motif que Mme Yoon était auparavant à la tête d'un groupe de recherche juridique progressiste. La partie de M. Yoon craignait donc que cela n'affecte l'équité du jugement. Cependant, cette demande a été rejetée par les sept juges restants.
À partir du 14 décembre 2024, la Cour constitutionnelle de Corée du Sud disposera de 180 jours pour entendre et décider de confirmer la destitution et la révocation de M. Yoon ou de rétablir le président sud-coréen dans ses fonctions.
Le chef de la sécurité du président sud-coréen refuse d'obtempérer au mandat d'arrêt
Dans un autre développement, la police et les responsables de l'agence de lutte contre la corruption se sont rencontrés le 13 janvier pour discuter des plans visant à arrêter M. Yoon pour la deuxième fois, après que la première tentative ait été déjouée par les gardes présidentiels.
Par ailleurs, le ministère sud-coréen de la Défense nationale s'est engagé le 14 janvier à ne pas mobiliser d'unités pour protéger la résidence présidentielle afin de faire obstacle à l'exécution du second mandat d'arrêt. La première tentative d'arrestation de M. Yoon a échoué, les enquêteurs se heurtant à l'obstruction du Service de sécurité présidentielle (PSS), une force qui a affirmé sa position selon laquelle elle avait l'obligation de protéger le président.
Source : https://thanhnien.vn/phien-dieu-tran-vu-luan-toi-tong-thong-han-quoc-ket-thuc-sau-4-phut-185250114151128736.htm
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