
Le 30 juin 2025, le journal pour lequel je travaillais depuis six ans a mis fin à sa mission. J'ai ressenti une tristesse indescriptible.
C'est au journal Hai Duong que j'ai débuté mon parcours de journaliste professionnel, où j'ai commencé chaque article en insérant le point et la virgule. Diplômé de l'Académie de journalisme et de communication en 2012, je rêvais de travailler au journal Hai Duong, mais après l'obtention de mon diplôme, je n'ai pas eu de chance.
Même si je ne travaillais pas pour une agence de presse, j'écrivais régulièrement pour un magazine, car j'adorais ce métier. Ce n'est que sept ans plus tard que j'ai commencé à travailler pour le journal Hai Duong.
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Je me souviens encore de mes premiers jours à la rédaction, sans encore être responsable d'un domaine ou d'une industrie de propagande. Jeune journaliste, encore confus et maladroit, j'étais encore dans un état d'esprit très différent. Mais ce sont les collègues enthousiastes et l'ambiance animée et chaleureuse qui m'ont permis de m'intégrer au monde du journalisme professionnel.
Je me souviens encore d'un collègue qui m'a dit : « Contactez la Croix-Rouge du district de Tu Ky pour écrire un article sur l'adresse du besoin d'aide. » Je n'ai pas hésité, j'ai pris mon sac à dos et je suis allé directement à la commune de Ha Thanh, une zone reculée du district de Tu Ky, pour rencontrer le personnage. Ce personnage vivait une situation difficile, particulièrement difficile. Après l'entretien, je lui ai donné 200 000 VND. Bien que la somme fût modeste, j'ai été très heureux tout au long du voyage de retour. L'article « Xot xa canh ba Gai khong duong co duong khong duong duong » publié dans le journal Hai Duong a également été mon premier article lorsque je travaillais pour ce journal.
En tant que nouveau reporter, j'ai été chargé de promouvoir le secteur de la santé au moment où l'épidémie de Covid-19 s'est déclarée. J'ai réalisé d'innombrables reportages, constamment et rapidement mis à jour sur la situation épidémique. Je me souviens des nuits où je devais quitter mon bol de riz pour aller enregistrer les nouvelles de l'épidémie. Ou de ces nuits où, au lever du jour, j'étais encore dans la rue, mon téléphone allumé, alors que la ville dormait déjà. Les nouvelles affluaient d'heure en heure, je m'efforçais de mettre à jour chaque chiffre, chaque nouvelle directive ou chaque information humanitaire au centre de l'épidémie. Je n'ai jamais vu aussi clairement la mission d'un journaliste : apporter au public des informations précises et actualisées.
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Six ans, ce n'est pas long, mais suffisant pour qu'un jeune journaliste comme moi se sente profondément redevable au journal. Le journal est comme un témoin de mon évolution journalistique.
Le journal bien-aimé ferme pour ouvrir un nouveau voyage.
Nous ne sommes pas arrivés les mains vides. Nous avons apporté avec nous une expérience précieuse, une expérience journalistique, le courage de surmonter les difficultés et la foi nourrie par le journal Hai Duong.
L'ANHSource : https://baohaiduong.vn/no-luc-het-minh-tiep-tuc-cong-hien-415237.html
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