(CLO) Lundi 2 décembre, la Maison Blanche a défendu la grâce accordée par le président Joe Biden à son fils Hunter Biden, affirmant que Biden craignait que son fils ne subisse des « représailles politiques » et a ajouté que de nombreux anciens présidents américains avaient également gracié des proches.
Biden, un démocrate dont le mandat se termine le 20 janvier, date à laquelle le président élu républicain Donald Trump prendra ses fonctions, a signé dimanche une grâce inconditionnelle pour Hunter, estimant que son fils avait été « traité injustement ». Hunter a plaidé coupable de fraude fiscale et de port d'arme.
Le président américain a déjà déclaré qu'il ne gracierait pas son fils, notamment lors d'un entretien avec ABC News en juin. Interrogé sur son éventuelle possibilité de grâce, il a répondu « oui ».
Le président américain Joe Biden se promène avec son fils Hunter Biden à la Maison Blanche. Photo : AP
Sa décision surprise a été condamnée par ses adversaires politiques républicains, ainsi que par les démocrates qui ont déclaré qu'elle sapait la confiance du public dans l'État de droit, un concept que M. Biden et son parti ont utilisé pour critiquer M. Trump.
Les républicains ont accusé M. Biden de « corruption flagrante », certains démocrates affirmant qu’il place la famille au-dessus de la loi et du pays.
La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a défendu lundi les actions du président, affirmant que Biden estimait que Hunter n'aurait pas été « ciblé » s'il ne s'était pas agi de son fils. Jean-Pierre fait partie des nombreux responsables de la Maison Blanche qui ont affirmé à plusieurs reprises que Biden ne gracierait pas son fils.
« L'une des raisons pour lesquelles le président a accordé cette grâce, c'est qu'il semblait que ses adversaires politiques allaient abandonner », a-t-elle déclaré aux journalistes à bord d'Air Force One lors d'un voyage en Angola. « Ils continueraient à s'en prendre à son fils. C'est ce qu'il croit. »
Jean-Pierre a souligné que ce n'était pas la première fois qu'un président américain graciait un membre de sa famille ou un proche. L'ancien président Bill Clinton avait gracié son demi-frère Roger avant de quitter ses fonctions.
Trump a également gracié le beau-père de sa fille, Charles Kushner, récemment nommé ambassadeur des États-Unis en France. Il a également nommé un autre beau-père de sa nouvelle administration, Massad Boulos, conseiller principal du président pour les affaires arabes et moyen-orientales. Le fils de Boulos, Michael, est marié à la fille de Trump, Tiffany.
Hunter Biden a plaidé coupable en septembre à des accusations d'impôt fédéral devant un tribunal de Los Angeles et devrait être condamné le 16 décembre. Un jury a également reconnu Hunter coupable en juin d'utilisation et de possession illégales d'une arme à feu, et il devrait également être condamné pour ces accusations ce mois-ci.
Bui Huy (selon Reuters, AJ, AP)
Source : https://www.congluan.vn/nha-trang-bao-ve-ong-biden-noi-nhieu-tong-thong-my-cung-tung-an-xa-cho-nguoi-than-post323913.html
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