
Il faut changer à la racine
Aujourd'hui, chaque aspect de la vie sociale connaît une profonde mutation ; un simple moment de négligence peut vous faire perdre du terrain. Il en va de même pour la formation en journalisme, qui doit être constamment mise à jour pour s'adapter aux évolutions technologiques.
Dans un contexte médiatique en constante évolution, la formation journalistique ne consiste plus à devenir un professionnel, mais à maîtriser des méthodes de mise à jour continue pour s'adapter. Le journaliste de la nouvelle ère n'est pas seulement un conteur, mais aussi un expert en technologie, un stratège de contenu et une personne socialement responsable. Sans une mise à jour constante de ses compétences et une réflexion différente, il est impossible de se laisser dévier par la technologie.
L'intégration des compétences technologiques dans les cursus de journalisme est une tendance inévitable et indispensable dans un contexte médiatique en profonde mutation grâce au numérique et à l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, le journalisme ne se résume pas à la rédaction d'articles, d'interviews ou de reportages d'actualité, mais aussi à la narration grâce à la technologie. Les journalistes et les rédactions doivent utiliser des données, des images, des vidéos, des sons et même des outils de programmation simples pour créer des expériences d'information plus captivantes. Par conséquent, dans le contexte actuel, sans une bonne compréhension des technologies, il est impossible de pratiquer efficacement le journalisme moderne.
Les rédactions d'aujourd'hui privilégient les candidats polyvalents. Si, auparavant, pour recruter un journaliste, il suffisait de choisir un journaliste capable d'écrire « proprement », de le former un peu et c'était tout ; aujourd'hui, les critères de recrutement sont très stricts : maîtrise de tous les domaines, non seulement de l'écriture, du tournage, du montage, de la photographie… mais aussi maîtrise des technologies, de l'IA au traitement et de l'optimisation de l'efficacité au travail.
Par conséquent, l'intégration de la technologie dans la formation aide les étudiants en journalisme à avoir plus d'options de carrière, non seulement en tant que reporters et rédacteurs, mais aussi en étant capables de travailler dans les médias numériques, le contenu des médias sociaux, la gestion des données d'actualité...
De plus, l'intégration des technologies dans la formation contribue à stimuler la créativité et l'innovation. En apprenant les technologies, les étudiants disposent de davantage d'outils pour expérimenter de nouvelles formes de narration, adaptées aux habitudes de réception de l'information des publics modernes (privilégiant la concision, la vivacité et l'interaction). Comprendre et exploiter les données permet également aux journalistes d'éviter le sentimentalisme, améliorant ainsi la précision et la scientificité du traitement et de la communication de l'information.
Aujourd'hui, intégrer les compétences technologiques à la formation journalistique n'est pas seulement une obligation, mais une nécessité. Cette démarche doit être menée de manière stratégique, harmonieuse et ciblée. L'objectif ultime est de former des journalistes modernes, utilisant la technologie et l'intelligence artificielle pour améliorer leurs performances et optimiser leur efficacité, et non de former des journalistes qui dépendent de ces outils.
Défis non traditionnels

Dans le contexte actuel, le principal défi pour les diplômés en journalisme est… le chômage. Actuellement, la plupart des agences de presse restructurent et rationalisent leurs structures. Nombre d'entre elles doivent procéder à des « suppressions » suite à la restructuration et à la rationalisation de leurs agences mères. De plus, la presse papier, et même la presse électronique, est à la mode, et les journaux doivent s'efforcer de se réformer pour répondre aux besoins des lecteurs.
Parallèlement, l' économie de la presse est en difficulté, les réseaux sociaux ayant accaparé plus de 70 % du marché publicitaire. Les agences de presse sont prises dans un cercle vicieux : la diffusion diminue, mais elles doivent innover et se réformer. Ce faisant, elles rencontrent également des difficultés face à l'évolution constante des technologies, et avant même qu'elles aient le temps de s'y habituer, de nouvelles nouveautés apparaissent…
S'ils ont la chance de trouver un emploi, les jeunes diplômés sont confrontés à une série d'autres défis. Parmi les plus courants, on peut citer : tout d'abord, la forte pression concurrentielle. Le nombre de producteurs de contenu est en augmentation. Si auparavant, il n'y avait que des journalistes professionnels, on compte aujourd'hui de nombreux journalistes citoyens : utilisateurs des réseaux sociaux, leaders d'opinion, YouTubeurs, TikTokeurs… Par conséquent, il n'est pas facile pour un jeune diplômé de se démarquer, de se démarquer par sa pensée, son style ou ses compétences spécialisées (comme l'analyse de données, la production de podcasts, la narration visuelle…) et de captiver l'attention.
Le journalisme d'aujourd'hui ne fonctionne plus sur le cycle d'information traditionnel (jour/semaine), mais 24h/24 et 7j/7, multi-plateformes : de la presse écrite, à la télévision, en passant par les réseaux sociaux, les applications mobiles... Les nouveaux diplômés manquent souvent de compétences pour travailler rapidement, de manière flexible et réactive avec de nombreux outils différents, ce qui entraîne un sentiment d'être dépassé.
Les faibles revenus et l'environnement de travail difficile constituent également une pression importante. Dans de nombreuses agences de presse, avant la grave récession, les revenus initiaux étaient très faibles, même sans salaire, et le simple fait d'écrire pour gagner sa vie était loin d'être à la hauteur des efforts fournis. Dans un environnement de travail stressant, l'encadrement de la génération précédente s'est appauvri, ce qui a entraîné un sentiment d'abandon chez les nouveaux arrivants.
Aujourd'hui, les étudiants en journalisme abordent la profession dans un contexte riche en opportunités, mais aussi en défis. Cependant, lorsqu'une porte se ferme, une autre s'ouvre. Aujourd'hui, les agences et les entreprises s'intéressent de près à la communication et visent une communication professionnelle (interne et externe). Elles ont donc un besoin urgent de journalistes et de professionnels des médias. C'est une excellente opportunité pour les jeunes diplômés en journalisme…
Source : https://baoquangnam.vn/nghe-bao-trong-ky-nguyen-so-thay-doi-de-tai-dinh-hinh-3157073.html
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