Quelques goulots d'étranglement liés à la réduction de la TVA de 2%
Récemment, l'Assemblée nationale a approuvé une réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 10 % à 8 % à compter du 1er juillet. La réduction d'impôt sera effective jusqu'à la fin de 2023.
La plupart des citoyens soutiennent la politique de réduction de la TVA de 2 % pour aider les particuliers et les entreprises à se redresser. Cependant, cette réduction d'impôt présente encore certains problèmes.
Quelques goulots d'étranglement liés à la réduction de la TVA de 2 %. (Photo : DP)
Selon la Fédération vietnamienne du commerce et de l'industrie (VCCI), la réduction de 2 % de la TVA à partir du 1er juillet et son retour à la normale le 1er janvier 2024 auront un impact sur la mise en œuvre des mesures de gestion des prix, car certains types de biens et services sont soumis à des mesures de gestion des prix, telles que la tarification par l'État, l'enregistrement des prix, la déclaration des prix et l'affichage des prix.
Par exemple, si une entreprise a déclaré et enregistré son prix (TTC), est-il nécessaire de réduire le prix correspondant à la réduction de 2 % de la TVA, ou l'ancien prix reste-t-il applicable ? L'entreprise doit-elle parallèlement effectuer les démarches nécessaires pour déclarer et enregistrer le prix ajusté ?
Certains biens et services peuvent être réduits de 2 % assez facilement, mais pour certains biens et services dont les prix ont été arrondis pour faciliter le paiement, un petit ajustement de prix (2 %) ne sera pas envisageable.
Par exemple, une entreprise de livraison postale a déclaré un prix de 5 000 VND/km, si elle doit le réduire à 4 909 VND/km, ce sera très compliqué.
Pour ces raisons, la VCCI a proposé que l'agence de rédaction complète les réglementations régissant les cas de gestion des prix lors de la réduction de la TVA, dans le sens où les entreprises n'ont pas besoin d'effectuer des procédures d'ajustement des prix et sont autorisées à appliquer des prix enregistrés et déclarés.
S'inquiéter de la classification compliquée des biens et services qui bénéficient d'un taux d'imposition de 8 % ou 10 %
Concernant la liste des biens et services non éligibles à la réduction de la TVA, la VCCI a également soulevé un certain nombre de questions qui doivent être clarifiées, sur la base de la mise en œuvre pratique de la réduction de la TVA conformément à la résolution 43/2022/QH15.
L'organisme de rédaction du décret a également reconnu cette situation, comme la manière d'identifier les biens et services avec une taxe sur la valeur ajoutée réduite ; la description des biens dans l'annexe jointe au décret 15/2022/ND-CP basée sur la liste actuelle du système industriel de produits du Vietnam ne correspond pas à la description des biens dans la liste des biens d'importation et d'exportation du Vietnam, ce qui entraîne des difficultés pour déterminer les codes SH pour les biens importés dans les annexes, en particulier pour les lignes de biens avec la description « biens... non classés ailleurs ».
En fait, les entreprises ont également signalé au VCCI que la classification des biens et services ayant droit à un taux d'imposition de 8 % ou 10 % selon le décret 15/2022/ND-CP est très compliquée et comporte trop de risques.
Les entreprises ne savent pas si elles agissent correctement. Souvent, deux entreprises achètent et vendent des biens sans parvenir à s'entendre sur l'application du taux de taxe de 8 % ou 10 %, ce qui rend le contrat inapplicable. Les autorités fiscales et douanières elles-mêmes ne savent pas comment classer les biens et services à appliquer », a rapporté le VCCI.
Selon les représentants du monde des affaires, cela pose même un risque de harcèlement et de négativité lorsque les entreprises sont inspectées, car les agences d’État peuvent interpréter les réglementations de différentes manières.
Le projet prévoit d'ajouter la disposition suivante : « Les codes SH des annexes I et III sont uniquement destinés à la consultation. La détermination des codes SH des marchandises importées est mise en œuvre conformément à la réglementation douanière. » Cependant, selon le VCCI, les annexes I et III comportent encore des cas où aucun code SH n'est indiqué, mais sont marqués d'un astérisque (*), et le code SH sera déclaré en fonction des marchandises importées.
C'est ce point qui pose de nombreuses difficultés aux entreprises qui importent des marchandises, car il n'existe aucune base permettant de savoir si leurs marchandises (ayant déjà un code SH à l'importation) sont incluses dans l'annexe ou non. La VCCI a indiqué que de nombreuses entreprises recommandent d'utiliser le tableau de classification des marchandises importées selon la législation douanière comme base pour l'élaboration des annexes I et III de ce décret, plutôt que d'utiliser le système sectoriel économique vietnamien. Cette solution peut faciliter la détermination des taux de taxe sur les marchandises importées, contrairement à la situation actuelle où les taux de taxe sont difficiles à déterminer pour les marchandises importées et les marchandises nationales.
« S'il n'est pas possible d'utiliser le tableau de classification des marchandises importées à temps, il est nécessaire de répertorier tous les codes SH des marchandises importées soumises à une taxe de 10 %. Autrement dit, il est nécessaire d'éliminer toutes les exceptions marquées d'un astérisque (*) », selon le communiqué officiel du VCCI adressé au ministère des Finances.
Selon la résolution conjointe de la 5e session de la 15e Assemblée nationale, la période de réduction de la TVA de 2% durera jusqu'à la fin de 2023, sans s'appliquer à certains groupes de biens tels que les télécommunications, les technologies de l'information, les activités financières, les banques, les valeurs mobilières, les assurances, les activités immobilières, les métaux, les produits métalliques préfabriqués, les produits miniers (à l'exclusion de l'extraction du charbon), le coke, le pétrole raffiné, les produits chimiques, les biens et services soumis à une taxe spéciale de consommation.
Cette politique de soutien aux personnes et aux entreprises devrait permettre d’atteindre l’objectif fixé : stimuler la consommation, favorisant ainsi une reprise rapide de la production et des activités commerciales.
Source
Comment (0)