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Le président palestinien veut reconsidérer ses relations avec les États-Unis

VnExpressVnExpress21/04/2024


Le dirigeant palestinien Abbas a déclaré qu'il allait reconsidérer ses relations avec les États-Unis, après que Washington a rejeté une résolution visant à reconnaître le pays comme membre à part entière de l'ONU.

Il a déclaré que la Palestine « réexaminerait ses relations bilatérales avec les États-Unis afin de garantir la protection des intérêts de son peuple, de sa cause et de ses droits ». « Les États-Unis ont violé toutes les lois internationales, abandonné toutes les promesses liées à la solution à deux États et aux efforts visant à instaurer la paix dans la région », a accusé le président palestinien.

Le gouvernement américain n’a pas commenté cette information.

M. Abbas sur une photo publiée le 20 avril. Photo : Wafa

M. Abbas sur une photo publiée le 20 avril. Photo : Wafa

M. Abbas a fait cette déclaration après que les États-Unis ont utilisé leur droit de veto le 18 avril pour rejeter un projet de résolution appelant à la reconnaissance de la Palestine comme membre à part entière de l'Organisation des Nations Unies (ONU), alors que le document était soumis au vote du Conseil de sécurité (CSNU). Le Royaume-Uni et la Suisse se sont abstenus, tandis que 12 des 15 membres restants du CSNU l'ont soutenu.

L'ambassadeur adjoint des États-Unis auprès de l'ONU, Robert Wood, a déclaré plus tard que les États-Unis « continuaient de soutenir fermement la solution à deux États », mais a souligné que Washington considérait toujours que l'ONU n'était pas le lieu approprié pour reconnaître un État palestinien. Selon M. Wood, cette reconnaissance doit résulter d'un accord de paix avec Israël.

Le président Abbas a critiqué la décision américaine, la qualifiant d'« injuste, immorale et illégitime », tandis que le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a salué la décision américaine.

L'Assemblée générale des Nations Unies a accordé le statut d'observateur à la Palestine en 2012. Pour être reconnue comme membre à part entière, la Palestine doit d'abord recueillir au moins neuf voix favorables de la part des membres du Conseil de sécurité et aucun veto de la part des membres permanents, notamment les États-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni et la Chine. L'administration Abbas doit ensuite continuer à bénéficier du soutien des deux tiers des membres de l'Assemblée générale des Nations Unies.

La Palestine a rompu tous ses liens avec les États-Unis en janvier 2020, après avoir rejeté un plan de paix au Moyen-Orient proposé par le président américain de l'époque, Donald Trump. Ce plan prévoyait la création d'un État palestinien démilitarisé , excluant les colonies construites par les Israéliens sur le territoire qu'ils contrôlent.

M. Trump a également pris de nombreuses mesures qui ont déplu à la Palestine, comme la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, le déplacement de l’ambassade américaine dans cette ville et la coupure de toute aide à la Palestine.

Après son entrée en fonction, le président Joe Biden a rétabli les relations avec le gouvernement du président Abbas et a repris l'aide aux Palestiniens. Cependant, les responsables israéliens estiment que M. Biden doit redoubler d'efforts pour rétablir le processus de paix dans la région.

En octobre 2022, M. Abbas a affirmé que la Palestine « ne fait pas confiance aux États-Unis » et « n’accepte pas Washington comme la seule partie capable de résoudre le problème ».

Pham Giang (selon ToI, Reuters, AFP)



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