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Un autre membre de l'UE, le plus dépendant de l'énergie russe, fait soudainement volte-face

Báo Quốc TếBáo Quốc Tế12/09/2023

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán envisage de remplacer le combustible russe dans ses centrales nucléaires. Pourquoi Budapest a-t-elle pris cette décision surprenante ?
Thêm một thành viên EU phụ thuộc nhiều nhất vào năng lượng Nga bất ngờ quyết định ‘quay xe’
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président russe Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse conjointe à Moscou. (Source : AP)

Dans le but de renforcer l'économie hongroise et de réduire sa dépendance à l'énergie russe, le Premier ministre Viktor Orbán a annoncé son intention de remplacer le combustible nucléaire russe par du combustible français dans la seule centrale nucléaire du pays.

Il s'agit d'une initiative très récente de Budapest, les dirigeants hongrois ayant récemment créé la surprise à plusieurs reprises en rejetant catégoriquement la politique européenne commune, conçue pour s'opposer à la Russie et empêcher les flux financiers censés alimenter la campagne militaire de Moscou en Ukraine. La Hongrie s'est également exprimée à plusieurs reprises pour empêcher l'UE d'inscrire la société nationale russe d'énergie atomique (Rosatom) et ses dirigeants sur la liste des sanctions, pour des raisons très sensibles, directement liées à l'approvisionnement énergétique du pays.

Cependant, la dernière mesure visant à remplacer le combustible russe dans la centrale nucléaire fait partie du plan en 15 points du Premier ministre Orbán pour relancer l'économie hongroise, qui est aux prises avec une récession d'un an et des pénuries de main-d'œuvre.

Le plan du dirigeant hongrois comprend également des initiatives visant à augmenter le taux de natalité du pays, à moderniser l'armée et à relever les principaux défis auxquels la Hongrie est confrontée.

En tant que chef de gouvernement le plus ancien d'un pays de l'UE, le Premier ministre Orbán a pour objectif de rester au pouvoir jusqu'en 2034, selon les médias locaux.

La décision de la Hongrie d'abandonner le combustible russe s'inscrit dans sa volonté de diversifier ses sources d'énergie et de réduire sa dépendance à la Russie. Figurant parmi les membres de l'UE les plus dépendants de l'énergie russe, la Hongrie cherche à accroître sa sécurité énergétique et à réduire les risques géopolitiques.

En remplaçant le combustible russe par le combustible français, la Hongrie souhaite accroître sa résilience et garantir un approvisionnement énergétique plus stable. Cette décision s'inscrit dans la volonté du Premier ministre Orbán de renforcer son indépendance et son autosuffisance énergétiques.

Par ailleurs, Viktor Orbán a souligné la nécessité pour les États-Unis d'entamer des négociations avec la Russie afin de parvenir à un accord sur l'architecture de sécurité incluant une place pour l'Ukraine. Les observateurs ont souligné que cette nouvelle initiative témoigne de l'engagement de la Hongrie envers l'UE et de son rôle de soutien de l'Ukraine sur la scène internationale.

Globalement, le projet de M. Orbán de remplacer le combustible russe dans la centrale nucléaire hongroise reflète les efforts du pays pour accroître sa sécurité énergétique et réduire sa dépendance à un fournisseur unique. De plus, en faisant d'une pierre deux coups, en diversifiant ses sources d'énergie, Budapest renforce ses alliances régionales, la Hongrie souhaitant protéger son économie nationale et contribuer à une plus grande harmonie avec ses membres régionaux.

Il n'y aurait rien à redire si la Hongrie, membre de l'UE, respectait régulièrement tous les critères fixés par cette région. Cependant, ce pays de l'UE défend depuis longtemps ouvertement la défense de ses intérêts nationaux, sans suivre pleinement la direction définie par les dirigeants européens.

Dans son discours sur l'état de la nation de 2023, le Premier ministre Orban n'a pas hésité à exprimer clairement sa position vis-à-vis de la Russie. Il a mis en avant le thème de la « Paix et de la sécurité », affirmant clairement qu'il « maintiendrait ses relations avec Moscou et appellerait les autres pays à faire de même », alors même que l'UE tentait de maintenir un front uni face à la Russie dans le cadre de sa campagne militaire en Ukraine. Il a également imputé aux sanctions européennes contre la Russie la responsabilité de l'inflation galopante en Hongrie, qui a atteint un pic européen de près de 26 % en janvier 2023.

Le Premier ministre Viktor Orban a également clairement affirmé que son pays resterait à l'écart du conflit russo-ukrainien et continuerait d'opposer son veto aux sanctions qui nuisent aux intérêts de Budapest. Bien qu'il ait reconnu que rester à l'écart du conflit, se concentrant clairement sur la résolution des problèmes économiques du pays, n'est pas chose aisée en tant que membre de l'OTAN et de l'UE, la Hongrie a subi des pressions pour ne pas avoir modifié sa position sur le conflit, mais a souligné que son gouvernement était suffisamment fort pour ne pas céder à de telles pressions.

En réalité, les projets nucléaires hongrois dépendent fortement des entités russes, de la technologie au combustible. La centrale nucléaire de Paks assure à elle seule la moitié de la production d'électricité du pays et couvre un tiers de sa consommation.

Ce projet est également l’une des raisons pour lesquelles la Hongrie a opposé son veto à toute possibilité que l’UE impose des sanctions nucléaires à la Russie en lien avec le conflit en Ukraine ces derniers temps.

Plus récemment, le 18 août, la Hongrie a conclu un accord avec Rosatom pour le lancement de la construction de deux réacteurs pour la centrale nucléaire de Paks-2. Les travaux pourraient débuter au printemps 2024. Le projet Paks-2 est considéré comme particulièrement important pour la Hongrie et les pays voisins de l'Union européenne (UE).

Située à environ 100 kilomètres de Budapest, la centrale nucléaire de Paks exploite quatre réacteurs VVR-440 de conception soviétique qui produisent environ la moitié de l'électricité du pays. L'ajout de deux réacteurs VVR-1200 supplémentaires doublerait presque la capacité de la centrale, un objectif que le gouvernement du Premier ministre Viktor Orban cherche depuis longtemps à atteindre pour renforcer l'indépendance énergétique de la Hongrie.



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