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Le journalisme cinématographique : une « mine d’or » inexploitée

(PLVN) - Dans le cinéma vietnamien actuel, les thèmes de l'amour, du crime, de la psychologie sociale ou de la famille occupent encore une place importante. Cependant, force est de constater que les films sur le journalisme – une profession riche en drames, pleine d'inquiétudes et de profondeur sociale – sont très rares, voire presque oubliés. C'est un regret pour la profession journalistique comme pour le public cinéphile.

Báo Pháp Luật Việt NamBáo Pháp Luật Việt Nam21/06/2025

Film sur le métier de journaliste qui se compte sur les doigts de la main

Le journalisme est une véritable mine d'or cinématographique : il recèle des éléments dramatiques, une profondeur sociale, des conflits et des luttes intérieures bien réelles. Du reportage d'investigation à la critique sociale, des journalistes confrontés au danger à la tension entre leur profession et leur éthique personnelle, tous ces sujets sont des sources d'inspiration précieuses.

Dans les cinémas développés comme les États-Unis, la Corée du Sud, le Japon ou la France, le journalisme est porté à l'écran comme symbole de critique sociale et porte-parole de la justice. Des films comme Spotlight (États-Unis), The Post (États-Unis), Kill the Messenger ou Argon (Corée du Sud) ont tous créé le buzz grâce à leur contenu captivant et à leur point de vue sincère sur le journalisme.

Au Vietnam, les films sur le journalisme se comptent sur les doigts d'une main. La plupart sont de vieilles séries télévisées, et il n'existe quasiment aucun film au cinéma. En 2006, le film de 20 épisodes « Journalisme », réalisé par Phi Tien Son, a suscité un vif intérêt auprès de l'opinion publique. On y retrouve des personnages qui exercent leur profession avec honnêteté, mais aussi des cas où ils se perdent face à la tentation de l'argent. Le film exploite également de nombreux aspects obscurs liés à la corruption, aux pots-de-vin et aux dangers auxquels les journalistes peuvent être confrontés dans leur travail.

Le film de 12 épisodes « Yellow Light » est basé sur le roman éponyme de Tran Chien et aborde des questions urgentes de la vie, vues sous l'angle journalistique, comme l'éducation et la corruption foncière. En 2007, le réalisateur Quoc Trong a réalisé « Probationary Reporter », racontant l'histoire de nouveaux reporters et abordant l'amour et les idéaux des jeunes. « Human Skin Mask » (2012) est un combat sans concession entre le vrai et le faux, le bien et le mal en chacun. Grâce à un scénario percutant et captivant de Nguyen Xuan Truong, le réalisateur Mai Hong Phong raconte l'histoire du journalisme, une profession totalement différente de l'imaginaire, constamment confrontée à des dangers et des pressions.

Il est indéniable que certaines séries télévisées vietnamiennes ont mis en scène des journalistes, mais la plupart n'y apparaissaient que comme des seconds rôles, voire étaient construites de manière assez stéréotypée, soit comme des journalistes intègres au point d'être idéalisés, soit comme des personnages « émotionnels » sans grande profondeur professionnelle. Des scènes familières, comme celles où des journalistes tapent sur un ordinateur, tiennent un magnétophone, se déplacent sur les scènes de crime de manière irréaliste ou tiennent un carnet à la main, sont même exagérées dans de nombreux films lorsque les journalistes effectuent le travail d'enquête de la police, ce qui donne au public une impression de distance. Le manque d'authenticité et de professionnalisme rend ces films peu attrayants pour le public.

Il faut un « coup de pouce » de la part des journalistes et de l’industrie de la presse

Bien que les journalistes soient considérés comme des « secrétaires fidèles de leur époque », toujours à la pointe de l'information, cette image n'est pas clairement représentée dans les films vietnamiens. Pourquoi le journalisme, une profession à la fois d'investigation et humaniste, exigeant combat et dévouement, est-il si rarement présenté dans les films vietnamiens ?

Selon certains réalisateurs et scénaristes, la principale raison pour laquelle les cinéastes hésitent à réaliser des films sur le journalisme est que ce sujet est « sensible » et facilement abordé. Le journalisme étant toujours associé à une image négative de la société, à des vérités épineuses et à la lutte contre la négativité, les producteurs craignent de devoir remanier le scénario à outrance. De plus, pour écrire un scénario sur le journalisme, l'auteur doit posséder une excellente connaissance du métier, une expérience de vie et une expérience pratique. Il est impossible de former un journaliste en quelques coups de fil et en tapant sur un clavier. De plus, de nombreux jeunes scénaristes et réalisateurs ont aujourd'hui peu d'occasions d'interagir en profondeur avec le journalisme, ce qui les prive de sentiments authentiques. Cela les conduit à hésiter à aborder le sujet.

Une autre raison est que les goûts du public vietnamien se tournent actuellement vers des sujets de divertissement faciles à regarder : l'amour, la famille, l'action... Les films d'investigation et de critique sociale comme ceux sur le journalisme sont considérés comme « difficiles à avaler » et difficiles à attirer un public de masse.

Si les journalistes sont des conteurs pour la société, le cinéma est le moyen de raconter ces histoires de manière plus émotionnelle et vivante. Je pense que si l'Association des journalistes vietnamiens organisait des campagnes, des ateliers de composition cinématographique sur le journalisme ou des concours d'écriture de scénarios sur le sujet, ce serait l'occasion de rapprocher le cinéma de cette profession.

De leur côté, les journalistes des agences de presse, des associations de journalistes, des reporters individuels et des rédacteurs en chef collaborent activement avec les cinéastes pour raconter des histoires professionnelles significatives, vécues au quotidien. Les journalistes enquêtent non seulement sur la corruption et disent la vérité, mais apportent également des secours en cas de catastrophe, soutiennent les plus défavorisés et racontent des histoires bienveillantes. Ces sujets peuvent tout à fait être adaptés au cinéma, avec une perspective positive, humaine et émouvante.

Source : https://baophapluat.vn/nghe-bao-trong-dien-anh-mo-vang-con-bo-ngo-post552460.html


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