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La réduction de la pollution doit être globale et non localisée.

Hô-Chi-Minh-Ville prévoit de créer une zone à faibles émissions (ZFE) à partir de 2026, limitant l'accès au centre-ville aux véhicules dépassant les normes d'émissions. L'objectif est d'améliorer la qualité de l'air, de réduire la pollution urbaine et de promouvoir les transports écologiques. Cependant, une analyse approfondie des impacts et une mise en pratique montrent que cette solution n'est pas forcément nécessaire et efficace, et qu'elle peut même avoir des conséquences imprévues.

Báo Sài Gòn Giải phóngBáo Sài Gòn Giải phóng04/09/2025

Tout d'abord, il convient d'examiner directement la nature de la pollution atmosphérique, phénomène transfrontalier et transrégional. Les émissions, particules fines ou polluants, ne s'arrêtent pas aux frontières administratives, mais se propagent par le vent, les intempéries et le relief. Par conséquent, même si les émissions sont réduites dans la zone centrale, si les zones environnantes restent polluées, la quantité de substances toxiques continuera de s'infiltrer, réduisant ainsi l'efficacité globale. Autrement dit, les ZFE ne sont pas certaines d'améliorer l'indice de qualité de l'air dans le centre.

La création de zones de contrôle peut également engendrer des inégalités en matière de gestion environnementale. En effet, l'interdiction de circuler en centre-ville pour les véhicules à fortes émissions entraînera une concentration de leurs activités en périphérie, où les habitants sont moins protégés et les infrastructures environnementales plus fragiles. Par conséquent, la pollution n'est pas éliminée, mais simplement « comprimée » vers d'autres zones ; parallèlement, les personnes et les entreprises qui dépendent de leur déplacement en centre-ville auront des difficultés à subvenir à leurs besoins. Ainsi, au lieu de s'attaquer à la cause profonde, cette politique déplace involontairement le problème d'un endroit à un autre.

Pour atteindre l'objectif de zéro émission nette, nous devons adopter une approche globale couvrant l'ensemble de la chaîne d'émissions, de l'énergie à la vie quotidienne, en passant par la production, la distribution et la consommation. Le premier point à aborder est la transition vers les énergies renouvelables, car la majeure partie de l'électricité vietnamienne provient encore aujourd'hui de centrales thermiques, contrairement à de nombreux pays développés qui disposent des conditions nécessaires pour produire de l'électricité à partir du nucléaire ou d'énergies renouvelables en grande partie.

Les centrales thermiques, qui utilisent principalement du charbon, émettent d'importantes quantités de carbone lors de leur production d'électricité. Par conséquent, même si les véhicules électriques produisent de faibles émissions directes, l'augmentation de la consommation d'électricité accroît indirectement le fonctionnement et les émissions des centrales thermiques. Dans un contexte de ressources renouvelables limitées et alors que le projet de centrale nucléaire de Ninh Binh n'en est qu'à ses débuts, l'écologisation des transports doit être menée parallèlement à celle du secteur énergétique pour garantir une réelle efficacité.

Pour rendre les transports plus écologiques, il sera plus efficace de se concentrer sur l'offre que sur la demande. Il est nécessaire de concevoir des normes de production automobile visant à accroître les normes d'émissions pour les constructeurs, tout en définissant clairement la responsabilité du rappel des véhicules après une certaine période d'utilisation. À ce moment-là, le marché éliminera complètement les véhicules très polluants, tandis que les véhicules non conformes seront rappelés par les constructeurs à un prix raisonnable.

Pour les véhicules polluants en circulation avant l'application du mécanisme de reprise, l'État peut apporter un soutien financier aux constructeurs ou créer une unité publique d'achat et de recyclage des véhicules usagés. Cette approche permet de concilier les intérêts des citoyens et des constructeurs dans le processus de verdissement, incitant ainsi les citoyens à changer de comportement. À ce stade, des mesures de levier économique telles que les incitations fiscales et les crédits verts seront efficaces, tandis que les arrêtés administratifs ne devraient jouer qu'un rôle d'accompagnement, et non de pilier.

Au lieu de considérer les ZFE comme l'arme principale de la lutte contre la pollution et la circulation douce, Hô-Chi-Minh-Ville pourrait envisager de tendre vers l'objectif zéro émission nette en adoptant une approche holistique, en utilisant des leviers pour promouvoir un changement de comportement durable. L'objectif n'est pas seulement de nettoyer quelques rues du centre, mais d'améliorer la qualité de l'air dans toute la ville et dans tout le pays, afin que chacun, en centre-ville comme en périphérie, puisse respirer le même air pur. Seule cette approche permettra de protéger l'environnement, de garantir l'équité sociale et une efficacité à long terme.

Source : https://www.sggp.org.vn/giam-o-nhiem-can-tong-the-khong-the-khoanh-vung-post811496.html


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