Le Kairat Almaty a réalisé un miracle en éliminant le Celtic de la Ligue des champions. |
Dans un monde du football dominé par les géants européens, l'histoire est parfois écrite par les petits, les équipes qui semblent ne jamais atteindre les sommets de la Ligue des champions. Hier soir à Almaty, le nom de Kairat est devenu le symbole de ce miracle.
De « outsider » à challenger
Le Kairat Almaty abordait les barrages contre le Celtic avec une équipe en marge du football européen. Sur le papier, les champions d'Écosse possédaient l'expérience, la tradition et un effectif supérieur. Malgré un match nul 0-0 à l'aller, rares étaient ceux qui pensaient que le Celtic pourrait trébucher. Mais le football est plein de moments imprévisibles – et cette fois, l'histoire était du côté des Kazakhs.
Le voyage de 5 600 kilomètres jusqu'en Asie centrale semblait avoir sapé l'énergie du Celtic. Ils semblaient lents, sans imagination et, une fois de plus, incapables de percer la défense adverse.
Et lorsque le destin a décidé de se rendre aux tirs au but, où son courage a été mis à l'épreuve, le jeune gardien Temirlan Anarbekov est devenu le héros. Trois arrêts, trois frappes ont anéanti les espoirs de Rodgers et de ses élèves, propulsant Kairat au paradis de la Ligue des champions.
Cette victoire n'a pas seulement été un choc sportif , mais aussi une victoire d'identité et de volonté. Le Kairat Almaty est désormais le club le plus oriental à avoir jamais participé à la phase de groupes de la Ligue des champions – plus loin que l'Afghanistan, plus loin que la partie la plus occidentale de la Chine. Il faudrait étendre l'image de la carte de l'Europe à des milliers de kilomètres, vers l'Eurasie, pour placer un point à Almaty, de quoi stupéfier les supporters.
Le fait que des « géants » comme le Real Madrid, le Bayern Munich ou le PSG doivent parcourir des milliers de kilomètres jusqu’en Asie centrale pour concourir suscite non seulement la curiosité, mais ouvre également une perspective intéressante : la Ligue des champions, terrain de jeu européen, atteint désormais véritablement « le cœur de l’Asie ».
Avec un billet pour la phase de groupes, Kairat Almaty a immédiatement empoché 40 millions de livres - un montant qui pourrait changer le destin de tout le club. |
Grâce à son billet pour la phase de groupes, le Kairat Almaty a immédiatement empoché 40 millions de livres sterling – une somme qui pourrait changer le destin du club. Mais le plus important réside dans le fait que le Kairat et le football kazakh ont franchi une étape importante dans leur parcours d'intégration. Si Astana avait créé la surprise en atteignant la phase de groupes lors de la saison 2015/16, le Kairat affirme aujourd'hui que ce succès n'est pas un simple coup de chance.
À plus grande échelle, l'émergence du Kairat a contraint l'UEFA à repenser le concept de « frontières européennes » dans le football. La Ligue des champions n'est plus seulement l'apanage de l'Europe occidentale, où les clubs riches peuvent dépenser de l'argent et dominer. Une équipe d'Asie centrale, au parcours difficile et aux ressources limitées, peut également s'y glisser et créer la surprise. C'est là toute la beauté du football.
Au contraire, cette défaite a été un coup dur pour le Celtic et pour l'entraîneur Brendan Rodgers. Lorsqu'il a admis que « la Ligue Europa est toujours prestigieuse, mais nous avons raté une belle occasion », la déception n'était pas seulement financière.
Le Celtic a toujours considéré la Ligue des champions comme un lieu d'affirmation de son identité, une occasion de restaurer sa position. Mais deux matchs ratés, notamment une prestation sans âme au Kazakhstan, ont réduit cette ambition en cendres.
Le Celtic a été éliminé de la Ligue des champions. |
La douleur était d'autant plus grande que cette défaite hanterait le Celtic pour les années à venir. Non seulement ils ont été éliminés par un adversaire « de second ordre » aux yeux des supporters, mais elle a aussi marqué un tournant historique pour leurs adversaires. Tandis que Kairat était salué comme une nouvelle icône, le Celtic est devenu la « victime » de cette soirée magique.
Une saison spéciale de Ligue des champions vous attend
Le Kairat Almaty ne devrait pas aller bien loin. Il peut difficilement rivaliser avec le Real Madrid ou le Bayern Munich en termes d'expertise.
Mais la présence du club est un message : le football n'est pas réservé aux anciens centres de pouvoir. L'aventure du Kairat, qu'elle soit courte ou longue, donnera à cette saison une saveur particulière.
Le stade d'Almaty accueillera une occasion rare où les plus grandes stars mondiales fouleront pour la première fois le sol d'Asie centrale. Pour les supporters locaux, ce sera un rêve devenu réalité ; pour les grands clubs, ce sera un test de forme et d'adaptabilité. Et pour la Ligue des champions, ce sera la preuve que la diversité est le moteur de la compétition.
Le Kairat Almaty a réalisé un exploit probablement difficile à surpasser : devenir l'équipe la plus à l'est de l'histoire de la Ligue des champions. Sous les yeux enthousiastes des supporters kazakhs, les soupirs du Celtic et la surprise de toute l'Europe, le football a une fois de plus démontré sa puissance magique : un monde où chacun, où qu'il soit, peut rêver et réaliser ses rêves.
Source : https://znews.vn/champions-league-lan-dau-cham-toi-giua-long-chau-a-post1580298.html
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