Shafaq News a cité une déclaration du mouvement de résistance islamique irakien, comprenant des groupes armés musulmans chiites, affirmant que cette force a attaqué une base militaire américaine en Syrie le 29 octobre avec deux véhicules aériens sans pilote (UAV).
Une base militaire américaine dans le sud de la Syrie. (Source : AP) |
Selon les sources, les attaques de drones auraient visé la base d'Ash Shaddadi, dans la province de Hassaké, au nord de la Syrie. Cependant, le groupe armé n'a fourni aucune information sur les victimes ni les dégâts.
Le 27 octobre, le porte-parole du Pentagone, Patrick Ryder, avait confirmé que les forces américaines et de la coalition avaient été attaquées au moins 14 fois en Irak et 6 fois en Syrie à l'aide de drones et de roquettes depuis le 17 octobre.
De puissantes explosions ont secoué jeudi soir le champ de gaz naturel de Koniko, qui abrite une base militaire américaine clé, dans la province de Deir al-Zour, à l'est de la Syrie, ont rapporté les médias syriens.
Une autre explosion a également été enregistrée dans la région de Thiban, dans la campagne syrienne de Deir al-Zour, où sont également stationnées les forces américaines.
Les 27 et 28, une base américaine située dans la région de Shaddadi, dans la province rurale de Hassaké, au nord-est de la Syrie, a également été le théâtre d'au moins deux explosions. Parallèlement, selon les informations du Pentagone, l'armée américaine a intercepté un projet d'attaque de drone contre la base aérienne américaine d'Erbil, en Irak.
Dans le même ordre d'idées, le 28 octobre, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a annoncé que de nouveaux fronts seraient créés contre les États-Unis s'ils continuaient à soutenir Israël. L'Iran compte une importante population musulmane chiite et de nombreuses forces soupçonnées d'être opposées à Israël et aux États-Unis.
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